Il faut bien comprendre que c'est votre jeune patient qui va décider s'il va consommer ou non, et s'il décide de le faire, s'il va consommer avec sagesse ou sans aucun contrôle. Il faut essayer de l'outiller pour qu'il prenne les meilleures décisions possibles.
Il faut l'informer:
Sur les effets primaires et secondaires à court et à long terme de chacun de ces agents: tabac, alcool, marijuana, cocaïne, crack, etc. ou de la dernière mode: méthylphénidate combiné à la tête dans le four à micro-ondes, dix secondes à puissance maximale;
Sur les signes annonciateurs d'une dépendance ou d'une complication
Nous pouvons aussi lui recommander de remarquer dans quelles circonstances il est le plus porté à faire usage de ces substances. Par exemple, est-ce pour pouvoir parler en public, pour pouvoir approcher une fille, ou chaque fois qu'il connaît un succès? Si c'est le cas, nous pouvons lui faire savoir qu'il existe d'autres solutions pour résoudre sa gène, son manque de confiance en lui et son estime de soi, sa peur de l'envie des autres, etc.
Sachez qu'un faible pourcentage des jeunes qui consomment deviennent toxicomanes. Il est très peu probable qu'un jeune choisisse l'abstinence totale. Il faut alors qu'il apprenne à vivre et à consommer avec sagesse.
Louis Couture, M.D.
Psychiatre