De manière générale, il faut éviter d'avoir trop de mouvement direct et disjoint entre les voix afin de conserver un bon lien entre les accord, une bonne indépendance des voix et pour éviter des sonorités dures.
Comme pour le mouvement parallèle, seul les quintes et les octaves directes font l'objet d'une étude systématique. Les tierces et les sixtes directes ne font l'objet d'aucune restriction particulière, alors que les secondes et les septièmes directes sont soumises à la règle de la cohérence de la sonorité, et ne doivent pas arriver durement.
Règles pour les quintes et octaves directes
1. Entre les parties extrêmes, les octaves et les quintes directes sur les bons degrés sont correctes à condition que l'une des deux parties soit conjointe
2. Entre les parties extrêmes, les octaves et quintes directes sur les degrés faibles sont bonnes à condition que la partie supérieure soit conjointe.
3. Sur le cinquième degré, la plupart des mouvements directs sont bons.
4. lorsqu'une partie interne est impliquée dans un mouvement direct, les octaves et les quintes sont bonnes à condition que l'une ou l'autre des deux parties soient conjointes, peu importe le degré.
5. À l'intérieur d'un même accord, tous les mouvements directs sont bons. Toutefois, à moins d'une ponctuation importante, il est nécessaire d'assurer la continuité de la texture.
6. Une note commune à la même hauteur entre deux voix peut rendre acceptable un mouvement direct sans mouvement conjoint.