Session :
Hiver 2002
Horaires : Lundi 13h-16h
Disponibilité : lundi 10h30-12h30 ou sur
rendez-vous, bureau C4076
E-mail : mamoudou.gazibo@umontreal.ca
-
La seconde partie est consacrée aux concepts principaux qui permettent de
comprendre et d’analyser les relations politiques.
-
La troisième partie est consacrée aux cadres institutionnels d’expression du
politique. Seront étudiés, les objets et problématiques de la science
politique tels que la nation, les nationalismes,
les systèmes et institutions politiques ainsi que leurs fondements
normatifs et idéologiques.
-
La quatrième partie est consacrée aux forces politiques et à la représentation
des intérêts : seront privilégiés, les mouvements sociaux, les partis
politiques, et l’étude des procédures et mécanismes de la représentation
des intérêts comme les actions collectives ou les règles de la compétition
politique.
-
La cinquième partie nous sort de la vision institutionnelle pour nous
introduire à une vision plus anthropologique du politique : seront étudiées,
les dimensions symboliques du politique comme la dramaturgie et les mécanismes
de séduction politique.
Quoique
basé sur la méthode du cours magistral, l’enseignement met aussi l’accent
sur la discussion avec les étudiants qui sont fortement encouragés à
intervenir. Le cours étant conceptuel et théorique, le débat a pour but de
trouver un arbitrage harmonieux entre ces dimensions fondamentales et leur
traduction concrète. L’ouvrage de référence est le suivant :
-
André-J Bélanger et Vincent Lemieux, Introduction à l’analyse
politique, Presses de l’Université de Montréal, 2001.
D’autres
ouvrages de synthèse sont conseillés :
-
Jean Beaudoin, Introduction à la science politique, Paris,
Dalloz, 2000.
-
Alan R Bal et Guy Peters, Modern Politics and
Government, Chatham House Publishers, 6ème edition 1999.
-
Dominique Chagnaullaud, Science politique, Paris Dalloz, 2000.
-
Denis Monière, Introduction aux théories politiques, Montréal,
éditions Québec-Amérique, 1987.
Par
ailleurs, une bibliographie complémentaire est indiquée pour chaque partie du
cours. Il est à noter que le cours ne sera pas une simple restitution de
l’ouvrage de référence, d’où l’importance de la présence des étudiants
et du recours à d’autres lectures.
L’évaluation
se fera en trois temps :
-
Un examen de mi-session en salle portant sur les éléments du cours vus
à ce moment. Cet examen compte pour 30 % de la note finale.
-
Un travail d’analyse portant sur un phénomène d’actualité comptant
pour 40% de la note finale
-
Un examen final portant sur la partie du cours vue depuis la semaine de
lecture. Cet examen compte également pour 30% de la note finale.
Séance 1, 7 janvier : Présentation du cours et vue d’ensemble
Première partie : Épistémologie
Séance
2, 14 janvier :
1-
La science politique :
-
Science politique et vie politique
-
Science, Politique, Science politique ;
-
Autonomisation du politique
2-
Les objets de la science politique :
-
La science politique dans le temps et dans l’espace
- Science de l’État ?
- Science du pouvoir ?
-
Ni science de l’État, ni science du pouvoir ?
3-
les champs de la science politique
-
La politique comparée
-
Les relations internationales
-
Les politiques publiques
Séance
3 (21 janvier) :
1-
Le discours scientifique :
-
Connaissance scientifique et connaissance ordinaire
-
Le mouvement de rationalisation et la science
-
La construction de la théorie, Kuhn, Popper
2-
La méthode :
-
Weber et l’idéal type
-
Durkheim et le positivisme
-
Les héritiers : une même exigence scientifique mais divergence
d’approches : exemples de Bourdieu et Schutz
3-
Théories et niveaux d’explication du politique
-
Individualisme, interactionnisme, choix rationnel
-
Holisme, structuralisme
-
Constructivisme
4-
L’ambition : régularités, généralités ;
-
Posture idéographique
-
Posture nomothétique
-
Dilemme induction Vs déduction,
Deuxième
partie : Concepts
Séance
4 (28 janvier) ; Séance 5
(4février) ; Séance 6, (11 février) :
1-
Composantes et enjeux des relations sociales
-
Les composantes : l’influence, le contrôle, le conflit, les
crises politiques
-
Les enjeux : les luttes d’intérêt, le pouvoir et la domination
2-
Le pouvoir politique comme ordre particulier de rapports sociaux :
-
La coercition
-
La légitimité
-
Le monopole de la contrainte légitime
3-
Le gouvernement, les élites et les hiérarchies sociales
-
Théorie élitistes d’inspiration machiavélienne
-
Théories pluralistes
-
Théorie des classes
4-
La socialisation politique
-
Lieux,
-
L’habitus et la socialisation réussie
-
Le post matérialisme
5-
Idéologie et propagande
Troisième
partie : cadres institutionnels d’expression du politique
1-
Nation et nationalismes
2-
L’État :
-
Définitions,
-
Sociogenèse de l’État
-
Typologie d’États,
-
Recomposition de l’État
3-
Les systèmes politiques
-
Totalitaire
-
Autoritaire
-
Démocratique
4-
Les régimes politiques démocratiques
-
La constitution et l’organisation des pouvoirs
-
Le régime présidentiel
-
Le régime parlementaire
-
Le régime mixte
4
mars : semaine d’activités
libres
Quatrième partie : Forces politiques et représentation des intérêts
Séance 9
(11 mars) ; Séance 10 (18 mars) ; Séance 11 (25 mars)
1-
Les partis politiques :
-
Histoire
-
Typologie des partis
-
Systèmes partisans
2-
Élections et modes de scrutin
-
Le scrutin majoritaire
-
Le scrutin proportionnel
3-
Mouvements sociaux et action collective
-
Le problème de l’action collective
-
les anciens et nouveaux mouvements sociaux
-
Les groupes de pression et d’intérêt
4-
Médias, sondages et opinion publique
-
L’opinion publique
-
les médias et les sondages
Cinquième
partie : la dramaturgie politique
Séance
12 (8 avril)
1-
Les formes non conventionnelles d’action politique
-
Les OPNI
-
Les MPAP
2-
la mise en scène du pouvoir
-
Lieux et la symbolisation du pouvoir
-
Les leaders
-
La théâtralisation du pouvoir
Séance
13, 15 Avril :
Conclusion
du cours
Examen final (selon les dates du département)
Partie 1
a) Épistémologie, histoire de la science
politique
Alan R. Ball et Guy Peters, Modern Politics and
Government, Chatham House, New York and London, 6ème édition 1999.
Jean Beaudoin, Introduction à la science
politique, Paris, Dalloz, 6ème édition 2000.
Philippe Braud, La science politique, Paris,
PUF, ‘‘que sais-je’’, 1990.
Pierre Clastres, La société contre l’ État,
Paris, minuit, 1974.
Jean Pierre Cot et Jean Pierre Mounier, Pour une
sociologie politique, Paris, Seuil, tome 1, 27-61.
Jean William Lapierre, Vivre sans État ?
essai sur le pouvoir politique et l’innovation sociale, Paris, le Seuil,
1977.
b) Méthode et démarche scientifique
Peter Berger et Thomas Luckmann, La construction
sociale de la réalité, Paris, Méridien- Klincksieck, 1987.
Pierre Bourdieu et al., Le métier de sociologue,
Berlin, Mouton, 4ème éd., 1983
Emile Durkheim, Les règles de la méthode
sociologique, Paris, PUF, 1990.
Thomas Kuhn, la structure des révolutions scientifiques, Paris, Flammarion, 1983.
Jean Laca, « La théorie Politique », in
Madeleine Grawitz et Jean Leca, Traité de science politique, tome 1,
Paris, PUF, 1986.
Karl Popper, La logique de la découverte
scientifique, Paris, Payot, 1973.
Alfred Schutz, Le chercheur et le quotidien, Phénoménologie
des sciences sociales, Paris, Méridien Klincksieck, 1964.
Max Weber, Économie et société, Paris,
Plon, Tome 1, 1965.
Partie 2
Gabriel Almond, Sydney Verba, The Civic Culture :
Political Attitudes and democracy in Five Nations, Princeton, Princeton
University Press, 1963.
Louis Althusser, « Idéologie et appareils idéologiques
d’État », La Pensée, juin 1970.
Peter Berger et Thomas Luckmann, La construction
sociale de la réalité, Paris, Méridien- Klincksieck, 1987, chap. 3.
Philippe Braud, « Du pouvoir en général au pouvoir
politique », in Madeleine Grawitz et Jean Leca, Traité de science
politique, tome 1, Paris, PUF, 1985, 335-393.
Jean Pierre Cot et Jean Pierre Mounier, Pour une
sociologie politique, Paris, Seuil, tome 1, 126-140.
Jean-Marie Denquin, Science politique, Paris,
PUF, 1989, 127-243.
Michel Dobry, Sociologie des crises politiques :
la dynamique des mobilisations multisectorielles, Paris, FNSP, 1991.
Ronald Inglehart, The Silent Revolution,
Princeton, Princeton University Press, 1977 (sur le post matérialisme).
Jacques Lagroye, Sociologie politique, FNSP et
Dalloz, 1991. Voir « La socialisation politique », 363-390.
Max Weber, Économie et société, Paris,
Plon, Tome 1. Voir « les types de domination », 219-252.
Raymond Aron, « Catégories dirigeantes ou
classe dirigeante? » Revue française de science politique, 1965.
Robert Dahl, Qui gouverne ? Paris, Armand
Colin, 1971.
Gaetano Mosca The Ruling Class, New York,
1939.
Wright Mills, L’élite du pouvoir, Paris,
François Maspéro, 1969.
Partie 3
Hannah Arendt, Le système totalitaire, Paris,
le seuil, 1972.
Raymond Aron, Démocratie et totalitarisme,
Paris, Gallimard, 1965.
Gérard Bergeron, Petit traité de l’État,
Paris, PUF, 1990.
Jean Blondel, « Gouvernements et exécutifs,
parlements et législatifs », in Madeleine Grawitz et Jean Leca, Traité
de science politique, tome 2, Paris, PUF, 1985, 355-405.
Norbert Élias, La dynamique de l’occident,
Paris, Calman Lévy, 1975.
Guy Hermet, « L’autoritarisme », in
Madeleine Grawitz et Jean Leca, Traité de science politique, tome
2, Paris, PUF, 1985, 269-312.
Jean-François Médard, « Autoritarismes et démocratie
en Afrique Noire », Politique Africaine n0 43, 1991.
Guillermo
O’Donnell, Modernization and Bureaucratic Authoritarianism: Studies in
South American Politics, University of California Press, Berkeley, 1979.
Charles Tilly, “War Making and State Making as
Organised Crimes” in Peter B. Evans et al., Bringing the State Back In,
Cambridge University Press, 1985.
William Zartman, Collapsed States: The
disintegration and restoration of legitimate authority, Lynne Rienner,
Boulder, 1995.
Partie 4
J. Basso, les groupes de pression, Paris, Que
Sais-je ? 1983.
Patrick Champagne, Faire l’opinion, Paris,
Minuit, 1990.
Jean-Marie Cotteret et Claude Emeri, Les systèmes
électoraux, Paris, PUF, 1970.
Michel Dobry, Sociologie des crises politiques :
la dynamique des mobilisations multisectorielles, Paris, FNSP, 1991.
Daniel Gaxie, Le cens caché, Paris, Seuil,
1978.
Albert Hirshmann, Bonheur privé action publique,
Paris, Fayard, 1982.
Jacques Lagroye, Sociologie politique, Paris,
FNSP, 1991. Voir « La sélection organisée des dirigeants politiques »,
p. 220-252.
Nonna Mayer et Pascal Perrineau, Les comportements
politiques, Paris, Armand Colin, 1992.
Jean Meynaud, « les principaux modes de scrutin
en régime parlementaire », Forces, n0 13, 1970, p.
II-XVI.
Roberto Michels, Les partis politiques, Paris,
Flammarion, 1971.
Michel Offerlé, Les partis politiques, paris,
PUF, 1987.
Mancur Olson, Logique de l’action collective,
Paris, PUF, 1987.
Daniel-Louis Seiler, Les partis politiques,
Paris, Armand Colin, 1993.
Partie 5
Pierre Ansart, La gestion des passions politiques
Lausanne, l’Âge d’homme, 1983.
Georges Balandier, Le pouvoir sur scènes,
Paris, Éditions Balland, 1992.
Philippe Braud, L’émotion en politique,
Paris, Presses de Sciences Po, 1996.
Murray Edelman, Pièces et règles du jeu
politique, Paris, Seuil, 1991.
Clifford Geertz, Bali: interprétation
d’une culture, Paris, Gallimard, 1983
Pierre Legendre, Jouir du pouvoir : traité
de la bureaucratie patriote, Paris, Minuit, 1976.
Jean-Charles Pochard, « Nous, vous, eux :
la discrète contribution des pronoms au processus d’identification politique »,
in Denis-Constant Martin, dir., Cartes d’identité, Paris, FNSP, 1994.
Rodolphe Ghiglione, Je vous ai compris ! ou
l'analyse des discours politiques, Paris, Armand Colin, 1989.
Crawford Young, The African Colonial State in
comparative perspective, Yale University Press, 1994.