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HMR PRÉSENTE SON BILAN 1995-1996 :
Une année sous le signe de la créativité et de l'innovation
Montréal, le 10 décembre 1996 - L'hôpital Maisonneuve-Rosemont a présenté son bilan 1995-1996 au cours d'une assemblée publique d'information, tenue le 10 décembre dernier. Selon le directeur général, André Ducharme, le centre hospitalier a fait preuve, tout au cours de l'année et malgré le climat d'incertitude quant à sa mission et à son avenir, de créativité et d'innovation.
Ainsi, le centre hospitalier a continué l'expansion du virage ambulatoire par le développement d'alternatives à l'hospitalisation et la diminution de la durée de séjour. En Chirurgie, par exemple, une Clinique d'investigation externe en préchirurgie dessert maintenant 30 % de la clientèle devant subir une intervention chirurgicale élective. Concernant la chirurgie d'un jour, le centre hospitalier note une augmentation de 4 % pour atteindre 38 % du nombre total des interventions, sur un potentiel estimé de 51 %. En Médecine, le développement de cliniques d'investigation en externe est à souligner notamment en Rhumatologie et Neurologie.
L'évaluation systématique des durées de séjour s'étend graduellement et suscite une diminution importante de celles-ci pour certains diagnostics révisés : infarctus du myocarde simple et avec complications; accident cérébro-vasculaire, maladies pulmonaires obstructives chroniques.
L'ensemble de ces actions a entraîné une diminution de 0,8 jour de la durée moyenne de séjour. De plus, ces actions et une amélioration de performance ont permis d'augmenter de 6 % le nombre d'usagers hospitalisés au cours de l'année.
Réorganisation des services de santé
Dans le cadre de la réorganisation des services de santé, la Régie régionale de la santé et des services sociaux de Montréal-Centre a désigné l'hôpital Maisonneuve-Rosemont comme site d'implantation d'un centre majeur de soins ambulatoires. Le centre regroupera les services en médecine de jour, chirurgie d'un jour et cliniques externes. De même, tous les départements et services médicaux, les services cliniques, diagnostiques, professionnels et de soutien auront un point de service à l'intérieur du futur centre ambulatoire. Actuellement, une firme professionnelle prépare le programme fonctionnel et technique et le pré-concept du centre ambulatoire qui, par la suite, devront être autorisés par la Régie régionale.
Toujours dans le dossier de la réorganisation des services de santé, l'hôpital Maisonneuve-Rosemont a poursuivi sa participation au Comité d'orientation des services sociaux et des services de santé de l'est de Montréal. L'objectif de ce comité est de mieux répondre aux besoins de la clientèle et de lui assurer une meilleure continuité des services. Au cours de l'année, le comité a abordé différents sujets, notamment la décentralisation des examens de laboratoire, le développement des soins à domicile et le transfert de l'Hôpital à domicile vers les CLSC.
Vers une approche clientèle
L'exercice financier affiche un déficit net de 116 647 $, ce qui, dans les circonstances, est remarquable. En effet, le centre hospitalier a dû assumer des charges additionnelles et une réduction budgétaire pour un total de 4,3 millions de dollars. Ce résultat démontre toute l'ingéniosité dont nos gens sont capables pour faire plus avec moins, souligne M. Ducharme.
Les employés et le personnel médical sont des partenaires dans cette quête de l'innovation et de la créativité. C'est le fruit de leur travail qui nous a valu un agrément de trois ans du Conseil canadien d'agrément des services de santé, en octobre 1995. Leur collaboration des plus précieuses nous est nécessaire pour l'orientation vers laquelle se dirige l'hôpital Maisonneuve-Rosemont, soit une structure organisationnelle basée sur une approche clientèle, conclut le directeur général.
Source :
Suzie-Jacynthe Gravel
Conseillère en communication
Téléphone : (514) 252-3451
Télécopieur : (514) 252-3589
Courrier électronique : relpub@hmr.qc.ca
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Montréal, le 17 novembre 1996 - L'hôpital Maisonneuve-Rosemont a inauguré son pavillon de la radio-oncologie en présence de personnalités politiques, d'affaires, universitaires et médicales. Sur la photo, de gauche à droite, le docteur JEAN-PHILIPPE MERCIER, chef du Département de radio-oncologie, ANDRÉ DUCHARME, directeur général de l'hôpital, RITA DIONNE-MARSOLAIS, ministre déléguée à l'Industrie et au Commerce et députée de Rosemont, PIERRE BÉLANGER, leader parlementaire du gouvernement, ministre délégué à la Réforme électorale et parlementaire et député d'Anjou, DOMINIQUE DUFOUR, présidente de l'événement et animatrice à CITÉ FM, et RAYMOND LEMAY, vice-président du conseil d'administration de l'hôpital et vice-président exécutif Quebecor inc., ont coupé le ruban pour inaugurer officiellement le nouveau pavillon.
Le Département de radio-oncologie de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont traite 26,6 % des personnes atteintes de cancer qui nécessitent de la radiothérapie au Québec. Pour mieux répondre à leurs besoins, l'hôpital Maisonneuve-Rosemont a inauguré un pavillon dédié à la radio-oncologie, le dimanche 17 novembre, en présence de personnalités politiques, d'affaires, universitaires et médicales.
Le cancer est la deuxième cause de décès au Québec; une personne sur trois développera un cancer au cours de sa vie. Les statistiques prévoient une augmentation de 8,5 % du nombre de cas de cancer d'ici l'an 2000. À lui seul, le Département de radio-oncologie de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont traite près de 3 000 nouveaux cas et reçoit plus de 42 000 visites pour fin de traitement annuellement.
En effet, en plus de répondre aux besoins de la clientèle de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont, le Département de radio-oncologie accueille les usagers de plusieurs centres hospitaliers, notamment Sacré-Coeur, Saint-Luc, Jean-Talon, Cité de la santé de Laval, Santa Cabrini, Louis-H. Lafontaine, Régional de Lanaudière et du Haut-Richelieu.
Soins, enseignement et recherche
En plus du volet soins, la mission du Département de radio-oncologie comporte également les volets enseignement et recherche. Puisque Maisonneuve-Rosemont est un centre hospitalier de l'Université de Montréal et un hôpital auquel est affilié le Collège Ahuntsic, les professionnels du département participent à des projets de recherche et dispensent de l'enseignement pour les résidents en médecine et les technologues en radio-oncologie.
L'inauguration du pavillon de la radio-oncologie a permis de souligner l'acquisition de nouveaux équipements médicaux de très haute technologie et de fine pointe qui offrent plus de précision et diminuent les effets secondaires des traitements. L'hôpital Maisonneuve-Rosemont est même le premier au monde à acquérir le Beam Imaging System, un équipement qui permet de visualiser en direct les faisceaux de radiation et, conséquemment, de mieux contrôler la qualité des traitements dispensés aux malades.
Prévention et dépistage précoce
Malgré le développement de la technologie, le dépistage précoce demeure le meilleur outil pour augmenter les chances de guérison. C'est pourquoi l'hôpital Maisonneuve-Rosemont a ouvert les portes de son pavillon de la radio-oncologie à la population, le dimanche 17 novembre en après-midi, pour démystifier la maladie et le traitement, mais aussi pour sensibiliser au dépistage et à la prévention du cancer.
À cette occasion, l'équipe du Département de radio-oncologie de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont ainsi que des représentants de la Fondation québécoise du cancer et de la Société canadienne du cancer ont accueilli les visiteurs. À partir de visites guidées des nouvelles installations, de stands d'information et de vidéos, ils ont répondu à leurs questions.
Le nouveau pavillon de la radio-oncologie de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont est un projet de 25 millions $ entièrement financé par le ministère de la Santé et des Services sociaux.
Source :
Suzie-Jacynthe Gravel
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Montréal, le 1er novembre 1996 - Le docteur Robert Bélanger, hématologue à l'hôpital Maisonneuve-Rosemont et professeur agrégé de clinique à l'Université de Montréal, vient d'être nommé chef du Département des laboratoires d'hématologie de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont, pour un second mandat de quatre ans.
Après ses études en médecine à l'Université de Montréal, le docteur Bélanger a poursuivi une spécialisation en greffe de moelle osseuse, particulièrement en immunologie fondamentale de la transplantation, au Johns Hopkins Oncology Center à Baltimore (États-Unis) de 1981 à 1983. Depuis, il uvre comme hématologue au sein de l'équipe médicale de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont. Actuellement, il dirige l'unité de greffe de moelle osseuse du centre hospitalier, reconnu provincialement, et le programme d'hématologie de l'Université de Montréal.
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Suzie-Jacynthe Gravel
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Montréal, le 9 octobre 1996. Les médecins, dentistes et pharmaciens de
l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont pressent le Premier ministre
du Québec, M. Lucien Bouchard, d'intervenir avant que le
ministre de la Santé et des Services sociaux, le
Dr Jean Rochon, ne rende une décision unilatérale
au sujet du futur statut de l'Hôpital.
«Ce que le ministre Rochon a consacré avec
le contenu du protocole d'entente du CHUM, c'est le démantèlement
de Maisonneuve-Rosemont. De la façon dont les choses s'annoncent,
il ne faudra guère plus de cinq ou six ans avant que l'Hôpital
soit exsangue, qu'il ait été vidé de
ce qui en a fait depuis des décennies un centre d'excellence»,
selon le président du Conseil des médecins, dentistes
et pharmaciens (CMDP), le Dr Gilles Jobin.
Des services complets menacés
Le CMDP donne plusieurs exemples à l'appui
de son interprétation des conséquences de la création
du CHUM sur Maisonneuve-Rosemont. Ainsi, le protocole créant
le CHUM entraînera inévitablement la relocalisation
de l'Institut d'ophtalmologie et de la Banque d'Yeux du Québec
vers le Centre-ville.
Pour le CMDP, cet événement sera désastreux,
puisqu'il fait fi d'un certain nombre de faits importants. «On
oublie, d'abord, que ce département offre toute la gamme
des soins ultraspécialisés en ophtalmologie, avec
ses services de rétine, cornée, glaucome et neuro-ophtalmologie/strabisme/oculoplastie;
on y compte 40 000 visites et 2 200 chirurgies majeures annuellement.
On oublie aussi que HMR est le seul hôpital universitaire
qui priorise l'ophtalmologie comme axe de recherche. C'est, en
outre, ici qu'est né le département universitaire
dans ce domaine et la Banque d'yeux du Québec. Cette banque,
avec ses techniciens, rend possibles près de 400 greffes
de la cornée par année au Québec», explique
le Dr Hélène Boisjoly, chef du département
d'ophtalmologie.
Le CMDP croit que le même sort sera réservé
au Centre de santé publique de l'Hôpital, puisqu'on
a prévu la création d'une École de la santé
publique au CHUM.
On estime aussi que le concept du CHUM provoquera
la disparition des services de transplantation de moelle osseuse
et de transplantations rénales de l'Hôpital, qui
jouissent aussi d'une excellente réputation. «Nous avons
775 greffes de moelle osseuse, secteur dans lequel le futur CHUM
n'a presqu'aucune expérience, et 600 greffes rénales
à notre actif», explique le co-fondateur de l'unité
de transplantation médullaire de l'Hôpital, le Dr
Jacques Boileau.
«Encore là personne ne gagnera de la relocalisation
de ces services, bien au contraire. Dans le cas du service de
greffe de moelle osseuse, par exemple, il nous a fallu plus de
15 ans pour constituer une équipe spécialisée
d'environ 150 personnes. On doit savoir qu'une équipe
comme celle-là ne fonctionne pas en vase clos : à
cause de la nature de leur travail, ses membres ont des contacts
et des ententes à travers le monde et ont établi
des protocoles de fonctionnement avec des dizaines d'établissements
d'autres pays. Il s'agit aussi du seul service au Québec
qui puisse réaliser tous les types de greffes, soit les
allogreffes, les greffes apparentées et non-apparentées,
les autogreffes et les autogreffes purgées. Que va-t-on
gagner à démanteler une telle expertise?»,
poursuit le Dr Boileau.
Un effet d'entraînement inévitable
Le CMDP estime en outre que la relocalisation de
ces services ne sera pas un phénomène isolé.
Un hôpital est un milieu multidisciplinaire, où
les spécialités et les surspécialités
ont chaque jour des interactions fréquentes et nécessaires.
Elles ont, en quelque sorte, besoin les unes des autres. Si
l'une d'entre elles disparaît, l'effet d'entraînement
qui en découle conduit au départ d'autres spécialités
ou services connexes ou complémentaires. Il en résulte
une réduction de la masse critique qui fait d'un centre
universitaire ce qu'il est : un carrefour auquel se rencontrent
des centaines de médecins, d'étudiants et de chercheurs.
Un Centre de recherche en moins
A la faveur de cette probable mutation en profondeur,
le CMDP croit que la fermeture du Centre de recherche de l'Hôpital
sera inéluctable. La disparition de diverses spécialités
entraînera avec elle certains fonds de recherche, de telle
sorte que le budget dont dispose le Centre tombera sous le seuil
critique qui lui permet d'exister. Cette perspective est d'autant
plus malheureuse que ce Centre est considéré comme
l'un des plus innovateurs en recherche clinique.
Un désastre inutile
Le démantèlement de l'Hôpital
aura des répercussions importantes sur les services offerts
à la population de l'Est de Montréal et de sa périphérie,
soit plus de 500 000 personnes.
«Bon nombre de ces patients devront se déplacer
vers le Centre-ville pour recevoir des soins et des services qui
leur étaient offerts ici. Sans vouloir faire de sensationnalisme,
rappelons qu'une partie importante de la population de l'Est de
Montréal (un peu plus de 13%) est composée de personnes
âgées», croit le Dr Gilles Jobin.
«Est-ce que le CHUM aurait pu être créé
en évitant un désastre comme celui-là? Oui,
sauf qu'il aurait fallu que le ministre Rochon accepte que nous
participions aux discussions. C'est pour toutes ces raisons que
nous demandons aujourd'hui, avec la dernière énergie,
au Premier ministre Lucien Bouchard d'intervenir dans le dossier
avant qu'il ne soit trop tard.»
«En ce qui nous concerne, ce que le ministre Rochon
est en train de consacrer, c'est la disparition de Maisonneuve-Rosemont
comme on le connaît. Cette décision est d'autant
plus consternante qu'elle ne repose sur aucun motif économique,
médical, démographique ou social sérieux
et qu'elle s'apparente à une décision de technocrates
préoccupés davantage de modèles abstraits
que de répondre aux besoins de la population», conclut le
Dr Gilles Jobin.
Source :
Dr. Gilles Jobin
Comité des Médecins Dentistes et Pharmaciens (CMDP)
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Montréal, le 25 septembre 1996 - Les découvertes récentes d'une équipe du Centre de recherche de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont, dirigée par le docteur Claude Perreault, mettent en lumière le rôle des antigènes mineurs d'histocompatibilité en transplantation. Les résultats de leurs travaux permettent d'améliorer la recherche de donneurs compatibles et d'augmenter la tolérance des receveurs de greffe. De plus, ils changent complètement l'orientation des recherches futures dans ce domaine. Les plus récents travaux de cette équipe sont publiés dans The Journal of Clinical Investigation d'août 1996.
Les antigènes d'histocompatibilité sont les molécules, présentes sur nos cellules, qui définissent notre individualité biologique (ou carte d'identité). Ces antigènes sont responsables du phénomène de rejet en transplantation. Ils sont regroupés sous deux grandes familles : celle des antigènes dits majeurs (HLA chez l'homme) qui sont bien connus; celle des antigènes dits mineurs qui, au contraire, sont très peu connus. L'importance de ces deux familles en transplantation est pratiquement égale. Selon le paradigme actuel, les antigènes mineurs sont très nombreux et chacun d'eux possède une immunogénicité faible. À cause de ce concept, l'étude des antigènes mineurs a bénéficié de peu d'attention puisqu'on croyait que leur nombre élevé rendrait futile toute recherche de donneur compatible.
Les travaux du groupe de chercheurs de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont montrent que l'immunogénicité des antigènes mineurs est concentrée dans un tout petit nombre d'entre eux dits immunodominants. De plus, ces travaux ont permis de découvrir la structure du premier antigène mineur immunodominant chez la souris. Ces résultats changent donc complètement l'orientation des recherches futures dans ce domaine. D'abord, puisque les antigènes mineurs importants in vivo sont très peu nombreux, il devient possible d'envisager la recherche de donneurs compatibles. Deuxièmement, puisque ces antigènes sont de petits peptides et qu'il est possible de rendre un individu tolérant à un peptide, il faut désormais explorer la possibilité de rendre les receveurs de greffe spécifiquement tolérants aux antigènes mineurs du donneur.
Le National Institute of Health (États-Unis) a invité le docteur Claude Perreault, directeur du Centre de recherche de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont, à présenter les découvertes récentes de son équipe de recherche. Il était le seul chercheur canadien invité à l'atelier international sur le rôle des antigènes mineurs d'histocompatibilité en transplantation, tenu à Bethesda, les 16 et 17 septembre derniers.
Source :
Suzie-Jacynthe Gravel
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Montréal, le 3 septembre 1996 - Le docteur Robert Pichet, obstétricien-gynécologue à l'hôpital Maisonneuve-Rosemont et professeur adjoint de clinique à l'Université de Montréal depuis 1974, a été nommé chef du Département d'obstétrique-gynécologie de l'hô
pital Maisonneuve-Rosemont, pour un mandat de quatre ans.
Le docteur Pichet est chef du Service de gynécologie de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont depuis 1993. À son arrivée au centre hospitalier, en 1974, il a collaboré à la Clinique de grossesses à risques élevés (GARE) jusqu'en 1977. En 1978, il a effectué un s
tage d'un an en oncologie à l'Institut Gustave Roussy à Paris. Depuis son retour, le docteur Pichet s'est occupé prioritairement de la section d'oncologie du Département d'obstétrique-gynécologie du centre hospitalier et a créé, avec le chef d'alors, une
Clinique de colposcopie. Membre actif, tant à la section d'obstétrique que de gynécologie, il est surtout connu pour son travail de pionnier dans le traitement des dysplasies par exérèse locale.
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Montréal, le 26 août 1996 - Le YWCA de Montréal a nommé le docteur Yvette Bonny, pédiatre et hématologue à l'hôpital Maisonneuve-Rosemont, Femme de mérite 1996 dans la catégorie Santé.
Le docteur Bonny est directrice de la section pédiatrie de l'unité
de transplantation médullaire de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont et
se distingue comme médecin ayant effectué la première greffe de la
moelle osseuse chez un enfant au Québec.
Elle s'est vue décerner, en
1993, la distinction de Médecin de cœur et d'actions par l'Association
des médecins de langue française du Canada et, en 1995, celle de
l'Hématologue de l'année par l'Association des hématologues-oncologues
du Québec.
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Suzie-Jacynthe Gravel
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Montréal, le 2 juillet 1996 - Le docteur Robert Filion, radiologiste à l'hôpital Maisonneuve-Rosemont et professeur adjoint de clinique au Département de radiologie de l'Université de Montréal depuis 1985, a &eac ute;té nommé chef du Département de radiologie de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont, pour un second mandat de quatre ans.
Le docteur Filion est président du Comité scientifique de la Société canadienne-française de radiologie; vice-président de la Fondation de l'Association canadienne des radiologistes; examinateur en radiologie diag nostique pour le Collège Royal. De plus, il est l'auteur de nombreuses publications et communications scientifiques.
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Montréal, le 5 juin 1996 - Depuis 1983, de nombreuses études démontrent une relation de cause à effet entre la maladie peptique ulcéreuse et la présence d'une bactérie : l'Helicobacter pylori. Cette bactérie est également associée à certaines formes de cancer de l'estomac. Ce constat révolutionne le diagnostic et le traitement de la plupart des ulcères d'estomac. Pour diminuer le coût des tests de détection de l'H.pylori, l'hôpital Maisonneuve-Rosemont a mis au point un nouveau test à base d'urée : le U-test. En plus de sa rapidité de détection et de son coût très minime, le U-test est efficace et facile d'utilisation.
«Le U-test et les autres tests de détection rapide à base d'urée présentent de nombreux avantages : ils donnent une réponse très rapidement (en moins de deux heures, souvent en quelques minutes); ils sont faciles à utiliser et n'ont pas besoin d'être expédiés à un laboratoire; dans le cas d'un test positif, ils permettent d'initier un traitement antibiotique sur le champ; le coût est très bas comparativement à d'autres techniques de détection», indique le docteur Karl Weiss, microbiologiste à l'hôpital Maisonneuve-Rosemont.
Les méthodes invasives plus adéquates «Ces tests de détection rapide à base d'urée ont comme principal inconvénient de nécessiter une gastroscopie. Les méthodes non invasives, tels les tests de sérologie qui recherchent des anticorps dans le sang ou la salive (ex. : Helisal, Dako, Malakit EIA-G, Pylori Stat Rapid EIA, etc.) ne requièrent pas une telle intervention, mais leur réponse se limite à confirmer ou infirmer la présence d'anticorps dirigés vers l'H.pylori. Le résultat ne précise pas si le patient est seulement porteur de la bactérie, s'il souffre d'un ulcère gastrique, d'un ulcère duodénal, d'une tumeur ou d'autres pathologies. De même, il ne permet pas de confirmer l'efficacité du traitement. C'est pourquoi les tests avec gastroscopie demeurent les plus adéquats dans la détection de l'H.pylori et de ses effets», souligne le docteur Weiss.
Un test commercial de détection rapide de l'H.pylori à base d'urée existe déjà sur le marché : le Clo-test. Ce test est reconnu pour son efficacité, mais son coût (8 $ l'unité) est prohibitif lorsque le test est utilisé à très large échelle, surtout dans un contexte de compressions budgétaires.
Le U-test est rapide, efficace et économique Pour diminuer le coût des tests de détection de l'H.pylori, le Département de microbiologie- infectiologie de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont a mis au point un test de détection rapide à base d'urée : le U-test (Urée-test). Pour évaluer de façon stricte la qualité scientifique du nouveau test, le département a réalisé une étude clinique, en collaboration avec le Service de gastroentérologie du même centre hospitalier. L'étude démontre une équivalence en terme d'efficacité avec les autres tests (pathologie, culture et Clo-test).
Toutefois, produit localement à l'hôpital Maisonneuve-Rosemont, le coût du test est très minime (environ 0,55 $ l'unité plutôt que 8 $). Pour ce centre hospitalier, qui effectue en moyenne 3 000 tests de détection de l'H.pylori annuellement, il s'agit d'une économie intéressante. De plus, le U- test répond à tous les critères d'un test rapide : une réponse en moins de deux heures (souvent en deçà de 30 minutes); une facilité d'utilisation par le personnel médical; une lecture facile du test qui repose sur un changement de couleur.
Les résultats initiaux de l'étude clinique sur le U-test ont été présentés au 19e Congrès international de chimiothérapie, tenu à Montréal en juillet 1995. Les résultats finaux ont été publiés dans la revue Diagnostic Microbiology and Infectious Diseases de février 1996.
Source:
Suzie-Jacynthe Gravel
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Montréal, le 27 mai 1996 - Radio-oncologue à l'hôpital Maisonneuve-Rosemont et professeur adjoint de clinique au Département de radiologie de l'Université de Montréal depuis 1971, le Dr Jean-Philippe Mercier a été reconduit au poste de chef du Département de radio-oncologie de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont, pour un troisième mandat de quatre ans.
Au cours des dernières années, le Dr Mercier a participé activement au rehaussement de ce département hospitalier. Ainsi, un nouveau pavillon de radio-oncologie sera inauguré à l'hôpital Maisonneuve-Rosemont , à l'automne prochain. Ce pavillon quintuplera la superficie du Département de radio-oncologie et offrira des équipements médicaux de pointe dans le traitement du cancer.
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Montréal, le 26 avril 1996 - Deux des travaux de recherche clinique réalisés au Service d'urologie de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont (HMR) ont reçu une distinction au cours des deux dernières années.
Lors du congrès annuel de l'Association des urologues du Québec,en novembre 1994, le Dr Paul Perrotte, résident en urologie, a obtenu le prix du meilleur travail de recherche clinique intitulé : La signification diagnost ique du seuil de sensibilité urétrale chez la femme. Ce travail a été réalisé durant son stage à HMR, sous la supervision du Dr Érik Schick.
Également durant son stage au Service d'urologie HMR, le Dr Guy LeBlanc, résident du programme d'urologie, a effectué un travail de recherche clinique sur : L'importance et la signification du résidu vésical post-mictionnel dans l'hypertrophie bénigne de la prostate. Réali sé sous la direction du Dr Jocelyne Tessier, ce travail a récemment été présenté à la réunion annuelle du St.Lawrence Urological Group qui regroupe les urologues oeuvrant en milieu hospitalier univer sitaire de la Vallée du Saint-Laurent (Québec, Montréal, Kingston et Toronto) et leurs résidents. À cette occasion, le Dr LeBlanc a remporté le prix de la meilleure présentation. D'ailleurs, la revue parisi enne Progrès en urologie, de septembre 1995, a publié son travail.
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Montréal, le 26 avril 1996 - Le Dr Érik Schick, professeur titulaire de clinique à l'Université de Montréal et chef du Service d'urologie à l'hôpital Maisonneuve-Rosemont, et le Dr Jacques Corcos b>, professeur agrégé à l'Université McGill et chef du Service d'urologie à l'hôpital Général Juif de Montréal, viennent de publier un ouvrage intitulé Les vessies neurogènes d e l'adulte. Publié aux Éditions Masson et lancé à Paris en février, le livre a été lancé à Montréal, le 26 avril dernier. Il s'agit du premier livre consacré à ce sujet à &ecir c;tre publié en langue française depuis plus de dix ans.
Après un bref rappel d'anatomie fonctionnelle du bas appareil urinaire, l'ouvrage subdivisé en quatre parties, en présente les dysfonctionnements et les traitements. La première partie, essentiellement physiopathologique, regro upe toutes les pathologies neurologiques qui ont une répercussion sur la fonction vésico-sphinctérienne. La deuxième partie est consacrée à l'étude clinique et aux techniques d'évaluation analys&eacu te;es en détails : radio-logiques, urodynamiques, électrophysiologiques et endoscopiques. La troisième partie associe la classification des vessies neurogènes et les traitements médicamenteux et non médicamenteux faisant appel à la chirurgie, aux stimulations électriques et aux techniques comportementales. La quatrième partie est centrée sur les facteurs pronostiques et les considérations éthiques.
Une synthèse des connaissances actuelles
Le livre, préfacé par le Dr Emil Tanagho, une des figures dominantes de la neuro-urologie mondiale, est le fruit de la collaboration de près d'une trentaine d'auteurs venant du Canada et de l'Europe. Mentionnons la collaboration du Dr Jocelyne Tessier, urologue à l'hôpital Maisonneuve-Rosemont et professeure adjointe de clinique à l'Université de Montréal, des Drs Michel Laverdière et Louise Poirier, respectivement chef du Département de microbiologie et microbiologiste-infectiologue à Maisonneuve-Rosemont, l'un est professeur agrégé de clinique et l'autre est professeure adjointe de clinique à l'Université de Montréal, et de M. Robert Prud'Homme , chef du Service de génie biomédical au même hôpital.
L'ouvrage constitue une synthèse des connaissances actuelles en neuro-urologie. À la fois didactique et pratique, il s'adresse à tous ceux qui interviennent dans la prise en charge de patients souffrant de neurovessies : urologues, ne urologues, physiatres, mais également aux étudiants en médecine, aux résidents des disciplines mentionnées ci-dessus et aux médecins de famille qui s'intéressent à ces questions.
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Montréal, le 23 avril 1996 - Suite au succès obtenu auprès de multiples clientèles de son établissement ainsi qu'aux nombreuses demandes de divers partenaires du réseau, l'hôpital Maisonneuve-Rosemont lance le premier guide pratique d'implantation du suivi systématique de la clientèle au Québec.
Intitulé Suivi systématique de la clientèle : une vision d'établissement, le document présente une démarche globale d'implantation expérimentée et validée auprès de multiples cli entèles de cet hôpital montréalais. Il comporte des cheminements critiques réels et complets, immédiatement utilisables pour au moins deux clientèles différentes. Présenté sous la forme d'un ca rtable pratique, il comprend tous les outils nécessaires à une implantation réussie. Il s'adresse également aux CLSC partenaires de centres hospitaliers.
Le Suivi systématique de la clientèle : une vision d'établissement est disponible au coût de 250 $ l'exemplaire au Bureau de la directrice générale adjointe de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont, 5415, bou l. de l'Assomption, Montréal (Québec) H1T 2M4. Renseignements : (514) 252-3439.
Source :
Suzie-Jacynthe Gravel
Conseillère en communication
Téléphone : (514) 252-3451
Courrier Internet : beauprea@ere.umontreal.ca
Site HMR Internet : http://alize.ere.umontreal.ca/~beauprea/dept_md/
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Premier guide pratique d'implantation
du suivi systématique de la clientèle
au Québec
Montréal, le 23 avril 1996 - Suite au succès obtenu auprès de multiples clientèles de son établissement ainsi qu'aux nombreuses demandes de divers partenaires du réseau, l'hôpital Maisonneuve-Rosemont lance le premier guide pratique d'implantation du suivi systématique de la clientèle au Québec.
Depuis 1985, un nouveau mode d'organisation des soins et des services est apparu dans les établissements américains de soins de courte durée : case management ou suivi intégré de la clientèle ou suivi systématique de la clientèle.
Trois grands facteurs expliquent l'émergence et la diffusion de ce mode de coordination des soins et des services : l'influence du concept de qualité totale; l'apparition du financement par diagnostic médical (DRG) aux États-Unis; la hausse des coûts dans le système de santé.
Fondé sur les besoins du client
Le suivi intégré des clientèles se définit par la coordination des soins et des services du début à la fin d'un épisode de soins de façon à atteindre les résultats cliniques escomptés au meilleur coût et à l'intérieur d'un échéancier déterminé.
Il est entièrement fondé sur les besoins du client puisqu'il se fonde sur les résultats cliniques souhaités chez l'usager que l'on traite. La séquence des interventions est établie de façon à éliminer duplication, redondance et délai. L'échéancier déterminé devient la durée de séjour optimale.
Le suivi intégré met à contribution tous les intervenants impliqués dans le processus de soins. Une équipe multidisciplinaire coordonnée vers des objectifs cliniques reconnus par tous est essentielle à la réussite du projet.
Une vision d'établissement
Le choix d'implanter le suivi intégré de la clientèle à l'intérieur de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont s'est inscrit dans une démarche de virage vers l'amélioration continue de la qualité, de restructuration organisationnelle et de révision de la planification stratégique.
Ainsi, à l'intérieur de la planification stratégique établie en 1990 et révisée en 1994, l'établissement a décidé d'intégrer des options générales touchant l'efficience dans l'utilisation des lits tant au plan de la durée de séjour que du développement des alternatives à l'hospitalisation. Des options spécifiques d'implantation de suivi intégré de la clientèle ont été proposées par de multiples spécialités, telles la pneumologie, la cardiologie et la neurologie.
Cette planification a été établie en concertation par les officiers médicaux et par les cadres. Le processus a donné lieu à une large consultation et une diffusion dans tous les points de soins et de services. La planification stratégique a été adoptée au Comité consultatif du directeur général et au Conseil d'administration. L'actualisation et le suivi de cet exercice de planification ont été confiées à la directrice générale adjointe.
Une expérience à partager
Suite aux résultats positifs observés auprès des clientèles ciblés ainsi qu'aux nombreuses demandes de divers partenaires du réseau, l'hôpital Maisonneuve-Rosemont désire partager son expérience et publie un document relatant son expérience d'implantation.
Ce guide pratique, intitulé Suivi systématique de la clientèle : une vision d'établissement, présente une démarche globale d'implantation expérimentée auprès de multiples clientèles de cet hôpital montréalais. Il comporte des cheminements critiques réels et complets, immédiatement utilisables pour au moins deux clientèles différentes. Présenté sous la forme d'un cartable pratique, le document comprend tous les outils nécessaires à une implantation réussie. Il s'adresse également aux CLSC partenaires de centres hospitaliers.
Le Suivi systématique de la clientèle : une vision d'établissement est disponible au coût de 250 $ l'exemplaire au Bureau de la directrice générale adjointe de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont, 5415, boul. de l'Assomption, Montréal (Québec) H1T 2M4. Renseignements : (514) 252-3439.
Source :
Suzie-Jacynthe Gravel
Conseillère en communication
Téléphone : (514) 252-3451
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Montréal, le 23 avril 1996 - Avec le nombre croissant de chirurgies d'un jour et le désir des usagers de visiter le bloc opératoire avant leur chirurgie, l'hôpital Maisonneuve-Rosemont a réalisé un vidéo intitulé Visite à la salle d'opération.
De son départ pour la salle d'opération jusqu'à son retour sur l'unité de soins, ce document audiovisuel présente les différentes étapes qu'un usager aura à vivre lors de sa chirurgie.
D'abord réalisé pour répondre à un besoin des usagers, Visite à la salle d'opération s'adresse également au personnel des blocs opératoires et des unités de soins, ainsi qu'aux étudiants.
Notez que le vidéo est disponible pour visionnement lors de la tenue du Festival international du multimédia et de la vidéo santé, le 9 mai prochain, à Montréal.
Visite à la salle d'opération est offert au coût de 150 $ la copie au Service des techniques audiovisuelles de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont, 5415, boul. de l'Assomption, Montréal (Québec) H1T 2M4. Renseignements : (514) 252-3400 poste 4371.
Source:
Suzie-Jacynthe Gravel
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Montréal, le 21 mars 1996 - Dans son projet de transformation du réseau de la santé et des services sociaux, la Régie régionale de Montréal-Centre a priorisé l'Est de Montréal pour la mise en place d'un réseau interactif de services reliant les centres hospitaliers de courte durée, les CLSC et les cliniques médicales, afin de mieux répondre aux besoins de la clientèle et de lui assurer une meilleure continuité des services. Pour concrétiser cette recommandation, le nouveau Comité d'orientation des services sociaux et des services de santé de l'Est de Montréal a tenu sa première rencontre, le 20 mars dernier.
Le Comité est composé de huit membres dont deux représentants des CLSC, deux représentants des centres hospitaliers (Maisonneuve-Rosemont et Santa Cabrini), un représentant des cliniques médicales et trois représentants des partenaires socio-économiques (CDEST, Chambre de commerce de l'est de l'île de Montréal, Pro-Est).
Desservir un demi million de personnes
Il couvre le territoire des neuf CLSC de l'est de l'île de Montréal : J.-Octave-Roussin, Rivière-des-Prairies, Mercier-Est/Anjou, Olivier-Guimond, Hochelaga-Maisonneuve, Saint-Léonard, Rosemont, Montréal-Nord et Saint-Michel. Au total, ces territoires regroupent plus de 500 000 personnes.
Réaliser trois priorités
Dès la première rencontre du Comité d'orientation des services sociaux et des services de santé de l'Est de Montréal, les membres ont retenu trois priorités. Premièrement, finaliser le protocole d'entente entre les deux centres hospitaliers de courte durée et les neuf CLSC de l'est de l'île de Montréal, sur le transfert des clientèles nouvelles à référer aux CLSC et les modalités de transfert.
Deuxièmement, décentraliser les services d'examens de laboratoire par la mise en place de points de service dans les CLSC et la répartition des analyses de laboratoire entre les centres hospitaliers de courte durée. L'objectif du Comité d'orientation est d'assurer un meilleur accès et de diminuer les délais d'attente pour la clientèle. Déjà, un groupe de travail est constitué pour réaliser ce projet.
Troisièmement, développer un réseau interactif d'information clinique pour faciliter le transfert des clientèles entre les centres hospitaliers, les CLSC et les cliniques médicales.
Ce Comité d'orientation joue donc un rôle majeur dans le projet de transformation du réseau de la santé dans l'est de l'île de Montréal, afin de mieux répondre aux besoins de l'importante clientèle de ce territoire.
Source :
Suzie-Jacynthe Gravel
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Montréal, le 28 février 1996 - Deux chirurgiens de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont ont développé le premier implant laryngé au monde qui soit biocompatible et ajustable au niveau de la corde vocale. Cette conception unique permet aux personnes atteintes de paralysie d'une corde vocale de retrouver la voix.
Les causes de paralysie vocale sont nombreuses : tumeur de la région du cou ou du thorax, traumatisme au niveau du cou, atteinte virale, etc. Les conséquences sont lourdes pour les personnes atteintes : perte de la voix et de la compétence glottique, soit la capacité de protéger les voies respiratoires contre l'aspiration d'aliments liquides et solides.
200 cas annuel au Québec
Aux États-Unis et au Canada, on dénombre 10 000 cas par année de paralysie unilatérale des cordes vocales, dont la moitié nécessite un traitement chirurgical pour médialiser (amener au centre) la corde vocale paralysée. Au Québec, cela signifie 200 cas par année de paralysie d'une corde vocale, dont une centaine nécessite un traitement chirurgical.
Actuellement, les techniques et traitements chirurgicaux disponibles pour médialiser la corde vocale offrent des résultats plus ou moins satisfaisants. C'est pourquoi, les docteurs Christian AHMARANI et Maurice BETTEZ, otorhinolaryngologistes et chirurgiens cervico-maxillo-faciaux à l'hôpital Maisonneuve-Rosemont, après de nombreuses études cadavériques et animales, ont développé un implant laryngé, biocompatible et ajustable au niveau de la corde vocale, qui permet aux personnes paralysées d'une corde vocale de retrouver, de façon permanente, une voix presque normale. Éventuellement, l'implant pourra également traiter les personnes qui présentent une voix éteinte (raucité de la voix) suite au vieillissement de la corde vocale (presbylarynx).
Biocompatible et ostéo-intégré
L'implant laryngé des docteurs AHMARANI et BETTEZ utilise une plaque de titanium, un matériel biocompatible (compatible avec l'organisme) et ostéo-intégré (qui devient une partie intégrante de l'os - dans ce cas-ci, du cartilage). La plaque est spécialement conçue avec une vis micrométrique qui permet de mobiliser la corde vocale de façon très précise grâce à un bloc ajustable intégré dans la plaque. L'implant est fixé sur le cartilage laryngé (pomme d'Adam) au cours d'une intervention chirurgicale effectuée sous anesthésie locale et sous monitoring endoscopique. La vis micrométrique permet d'ajuster la voix pendant l'opération (per-opératoire). La chirurgie dure environ 1 heure 30 minutes.
Déjà dix patients ont reçu l'implant laryngé. Les résultats sont excellents : la quasi-totalité des patients ont retrouvé presque complètement la voix, et ils ont tous récupéré leur compétence glottique.
Des résultats excellents
Madame Jocelyne Lambert en est un bel exemple. En octobre 1994, elle subit une intervention chirurgicale pour une tumeur du nerf vague au niveau cervical. Cette chirurgie occasionne une paralysie de la corde vocale du même côté que l'ablation, puisqu'au niveau cervical, le nerf vague est responsable de la mobilité de la corde vocale. Conséquemment, madame Lambert perd la voix et sa compétence glottique. Son médecin la réfère au Service d'ORL de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont pour recevoir l'implant laryngé des Drs AHMARANI et BETTEZ. Depuis, elle mange, boit et parle normalement. Elle avoue être heureuse de témoigner de son expérience et, ainsi, rendre service à d'autres personnes qui pourraient bénéficier de l'implant laryngé ajustable.
L'implant laryngé est manufacturé en Allemagne par la compagnie Leibinger, et sera disponible sous peu sur le marché nord-américain.
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