HST1903 Le Canada préindustriel
Atelier 1 Présentation : Résumé des textes (disponible) |
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Atelier
1 : L'analyse de deux interprétations sur le statut des femmes en
Nouvelle-France
Greer, Allan Brève histoire des peuples de la Nouvelle-France, Montréal,
Boréal, 1998 (traduction de Nicole Daignault), chap. 4 : Les femmes de la
Nouvelle-France, pp. 79-86
Noel, Jan Les femmes en Nouvelle-France, Ottawa, Société historique du
Canada, 1998, brochure historique no 59.,31 pages
II.
Le repérage des différences dans l'interprétation du passé (tiré
du recueil préparé par Pierre Tousignant pour le cours HST 1010,
département d'histoire, Université de Montréal) Notions
et règles
La discipline historique n'est pas une science exacte. Cela n'est ni un bienfait ni un mal congénital.
Des critères spécifiques
à cette branche du savoir permettent de distinguer le vrai du faux, le
point de vue superficiel ou tendancieux du jugement réfléchi et
impartial, les constructions hasardeuses des démonstrations
convaincantes. L'absence de modes de vérification de type
mathématique ou de tests de laboratoire n'autorise pas à assimiler la
production historique à l'œuvre de fiction.
Toujours est-il que l'historien dispose d'une marge de manœuvre,
d'une certaine latitude ou espace de liberté dans la réalisation de son
travail. Les différences sur les plans de la spécialisation, des
convictions personnelles, du talent, etc., interviennent à des degrés
divers. Il en résulte une
situation familière dans la discipline historique et dans les autres
sciences humaines et sociales, à savoir les divergences de vue entre
auteurs qui traitent un sujet identique ou des sujets proches. Face
au même matériau, les explications sont souvent dissemblables parce que,
entre autres, le classement des faits par ordre d'importance n'obéit pas
à une échelle unique pour tous les auteurs. D'où le constat, au
premier abord déroutant mais, au fond, instructif, que les événements
historiques donnent lieu à des interprétations différentes, voire
contradictoires. Il arrive
que des débats animés et de haute tenue s'engagent entre historiens.
Acquérir de l'aisance dans une discipline qui admet l'emprunt
de voies multiples pour cerner son objet et qui ne conduit pas obligatoirement à des réponses uniques, tel est
l'un des objectifs de l'apprentissage de l'histoire. L'exercice du repérage des différences dans l'interprétation du passé
vise à habituer à la réalité de l'existence
de divergences entre historiens. Loin de constituer un handicap,
c'est, au contraire, l'un des attraits de la discipline. Sur le plan
pratique, l'exercice consiste à dégager les points précis ou les
analyses globales qui séparent les auteurs.
Tout en affûtant l'esprit critique, il incite à développer les
connaissances factuelles et la culture générale.
III.
La première étape du travail de l'atelier 1 : La première étape du travail consiste dans la production d'un plan
détaillé sur fiches du résumé des deux interprétations et de leurs
principaux éléments de divergence. Ces fiches, construites suivant le
modèle d'une présentation PPT, seront remises à l'auxiliaire
d'enseignement sur un support de papier ou de carton au moment de
l'atelier. Ce résumé sur fiches compte pour la moitié des points de
l'atelier 1. Contenu
des fiches (environ 15 fiches) Identifier
les objectifs des auteurs, présenter la démarche des auteurs, résumer
brièvement les principaux points de chacun des textes, consacrer une ou
deux fiches pour présenter les points divergents des deux
interprétations. Ce travail compte pour la moitié des points de
l'atelier 1.
IV.
La seconde étape du travail : La seconde étape du
travail consiste dans la production d'un travail de 5 à 6 pages consacré
à l'analyse comparée des deux interprétations. Ce travail est à
remettre à l'auxiliaire d'enseignement au plus tard la semaine
subséquente à l'atelier.
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