Résumé de l'état de la question |
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Sans moyens de diffusion, la recherche ne saurait atteindre son objectif ultime : celui de faire avancer les connaissances ainsi que la discipline dont ces dernières sont issues. La recherche, de manière générale, peut emprunter diverses voies pour communiquer ses résultats à la communauté scientifique : articles de périodique, monographies, rapports de recherche, communications de colloque et autres. Les mémoires et thèses des étudiants exercent également une influence sur la diffusion de la recherche, plusieurs de ceux-ci étant destinés à être transformés en articles de périodiques. |
Tous les chercheurs rejoints par l'enquête participent, d'une manière ou d'une autre, à la diffusion de leurs travaux. Pour ce faire, ils ont généralement recours à deux ou trois des moyens de diffusion les plus courants.
Moyens de diffusion | Nombre de chercheurs | Pourcentage des chercheurs |
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Articles de périodiques | 148 | 70% |
Communications scientifiques | 127 | 60% |
Rapports, communications internes, etc. | 108 | 51% |
Monographies | 86 | 40% |
Autres | 38 | 18% |
Les articles de périodiques sont ici le véhicule le plus commun, suivis des communications scientifiques et des rapports et documents internes. Il n'est pas rare que les résultats d'une même recherche fassent l'objet de trois versions pour être diffusés dans ces différents formats, permettant ainsi de rejoindre une clientèle plus large. De par le temps que leur préparation exige, les monographies sont moins fréquemment produites; toutefois, il serait intéressant de comparer la performance des chercheurs en archivistique comme auteurs de monographies (40% de l'ensemble) avec la performance de chercheurs d'autres disciplines. Parmi les autres moyens de diffusion signalés par les répondants, on retrouve les thèses doctorales, des imprimés divers tels les publications officielles et les bulletins d'information, des sites WEB et des activités de formation (ateliers, enseignement).
Outre les moyens de diffusion privilégiés, l'enquête s'est intéressée aux langues de communication et de diffusion de la communauté des chercheurs en archivistique. De la trentaine de langues recensées, il n'en est que huit qui soient utilisées par 4% et plus de l'ensemble des chercheurs.
Langue de communication | Langue de diffusion | |||
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Nombre de chercheurs | Pourcentage des chercheurs (n=209) | Nombre de chercheurs | Pourcentage des chercheurs (n=208) | |
Anglais | 128 | 62% | 99 | 47% |
Français | 74 | 36% | 45 | 22% |
Espagnol | 33 | 16% | 26 | 12% |
Allemand | 28 | 13% | 23 | 11% |
Portugais | 25 | 12% | 26 | 12% |
Italien | 13 | 6% | 12 | 6% |
Japonais | 12 | 6% | 11 | 5% |
Chinois | 10 | 5% | 9 | 4% |
Avant d'interpréter le tableau précédent, précisons que la majorité des chercheurs déclarent plus d'une langue de communication (dans 55% des cas) mais une seule langue de diffusion (dans 64% des cas). Cet état de fait donne lieu au décalage qu'on observe pour les trois langues reconnues internationales; par exemple, 62% des chercheurs en archivistique peuvent communiquer en anglais mais seulement 47% diffusent leurs travaux dans cette langue.
Résultat sans surprise, les langues internationales occupent les trois premières places en tant que langues de communication et de diffusion, l'anglais étant de loin la plus utilisée. L'allemand, le portugais, et dans une moindre mesure, l'italien, le japonais et le chinois constituent les autres langues privilégiées par la communauté archivistique. On recense une vingtaine de langues supplémentaires servant de véhicule de diffusion à un nombre limité de chercheurs telles les langues scandinaves, le polonais et le thaï. Globalement, les pratiques de diffusion des chercheurs présentent deux modèles d'égale importance soit un rayonnement limité par l'usage de la seule langue du pays ou une diffusion à la fois nationale et supranationale par le recours à une langue internationale.
En résumé. Tous les chercheurs assurent la diffusion de leurs travaux en ayant recours à deux ou trois moyens de diffusion; les plus courants sont les articles de périodiques, les communications scientifiques et les rapports internes. Pour moitié de ces produits, l'anglais est la langue de diffusion alors que le français est utilisé pour près du quart des cas. Le reste de la production se caractérise par la diversité - près d'une trentaine - des langues pratiquées.
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